Une envie.... un projet fou.....
Quitter travail, logement, amis, famille...
Et vivre ensemble au rythme des rencontres , des découvertes, de nos désirs
Et cela pendant 1 an dans 12 m² en direction de l'Asie du Sud-Est.
Voici ce que l'on a trouvé sur l'histoire de la dent de bouddha sur le site sangharime.com :
La Dent du Bouddha
Une vieille tibétaine avait pour fils un commerçant qui se rendait souvent en Inde pour vendre et acheter
des denrées. La vieille femme avait une foi très profonde dans le Bouddha, si bien que son vœux le plus cher était de posséder une de ses reliques. A l'occasion d'un de ses voyages en Inde, le
fils, décrivant son itinéraire à sa mère, mentionna qu'il passerait à Bodh-Gayâ. Bodh-Gayâ ! Le lieu de l'Eveil du Bouddha !
- Puisque tu te rends dans un endroit si sacré, dit la mère, essaie de me rapporter une relique du Bouddha
ou du moins quelque chose qui lui aurait appartenu.
- Promis ! répondit le fils.
Le marchand prit donc la route de l'Inde, fit son commerce dans les différentes villes où il avait prévu de
se rendre, passa par Bodh-Gayâ et...pris par les soucis de l'achat et de la vente, du marchandage, du calcul du bénéfice et de l'évaluation de la qualité des denrées, oublia complètement la
relique du Bouddha.
Dès qu'il rentra dans son village, c'est pourtant la première question que lui posa sa mère
:
- As-tu pensé à ma relique ?
Hélas, non. Le fils n'avait pensé à rien !
L'année suivante, le fils entreprit un nouveau voyage en Inde ; la mère lui renouvela sa demande de manière
pressante, pour le voir revenir quelques mois plus tard les mains aussi vides que la première fois. Les affaires étaient si pressantes !
Troisième voyage en perspective, troisième requête de la mère qui, poussée autant par la dévotion que par le
désespoir d'avoir un fils aussi négligent, lui dit :
- Si tu oublies cette fois-ci encore de me rapporter ce que je t'ai demandé, quand tu reviendras, je me
tuerai devant toi.
Et le fils, fort impressionné, de promettre plus que jamais.
Sur les routes de l'Inde, il pensa bien à sa promesse, mais les jours passant et la fièvre du commerce le
prenant chaque semaine davantage, il se retrouva au Tibet sans s'être soucié de la moindre relique. N'étant qu'à un jour de marche de chez lui, il était en train de prendre son repas de midi,
lorsque, horreur ! Il se souvint de la promesse faite à sa mère. Il savait qu'elle était capable de la mettre à exécution. Que faire ?
Soudain son regard se porta sur le cadavre d'un chien en décomposition qui se trouvait non loin. Un éclair
jaillit dans son esprit : dent de chien, dent d'homme, la différence n'est pas si grande ; il rapporterait à sa mère une "dent du Bouddha" !
Un objet si sacré ne saurait être présenté sans un emballage qui en souligne la grandeur. Aussi notre
commerçant l'enroba-t-il d'un brocart blanc très précieux, puis d'un jaune, puis d'un rouge. La merveille était prête.
Lorsqu'il se présenta devant sa mère, il attendit sa question avec une joie non dissimulée :
- Alors, as-tu fait bon voyage ? N'as-tu pas oublié encore ma demande ?
- Mère, comment l'aurais-je oubliée alors que ta vie en dépendait ? Je t'ai rapporté une dent du Bouddha.
Regarde !
Les yeux brouillés de larmes, la vieille femme reçut le précieux paquet et, avec un respect infini, défit
les brocarts un par un jusqu'à ce qu'apparaisse cette chose si extraordinaire, incroyable, inouïe : une dent du Bouddha !
Elle s'empressa de placer la dent sur un autel, fit ciseler une châsse en or pour la contenir, puis, chaque
jour, récita des prières et disposa des offrandes devant le saint objet. Les gens des environs ne manquaient pas de se joindre à elle en grand nombre pour témoigner leur dévotion.
Tant et si bien que la vulgaire dent de chien, au bout d'un certain temps, se mit à produire des perles
saintes (tib. ringsels). Quant à la vieille femme, lorsque son temps fut venu, son corps disparut dans un arc-en-ciel en même temps qu'une pluie de fleurs tombait du ciel.
La dent n'était qu'une dent de chien, la vieille femme était dans l'erreur, mais la puissance de sa dévotion
était si grande qu'elle put donner lieu à de tels prodiges.
On comprend mieux pourquoi la dent de Bouddha, ne ressemble pas à une dent d'humain.
Nous sommes remonté dans le nord du pays,
cette fois en bus puis en train panoramique (rien a voir avec la dernière fois, nous avons 3 vraies places rien que pour nous) jusqu'à Kandy.
La vue est vraiment magnifique
et les garçons se font de nouveau compagnons de route
Bien sûr, Arhtur ne veux pas poser devant l'objectif
Ahhhhhh !!! Kandy
Monsieur Tom n'a qu'une hâte, c'est de visiter le temple de la dent de Bouddha, il est d'ailleurs magnifique
Comme nous pouvions nous l'imaginer, la vraie dent de Bouddha n'est pas exposée aux yeux de Mr et Mme tout le monde, en fait elle est recouverte de 3 dômes en or, dans une pièce close bien gardée.
Autant vous dire qu'il nous est impossible d'y jeter un œil, par contre nous pouvons nous rendre devant la pièce où se trouve la relique, c'est un endroit de pélerinage pour de nombreux croyants, le décor est époustouflant, mais aucune photo n'est permise (en même temps, si elles seraient permises, je n'en aurais pas faite par respect).
Mais pas d'inquiétudes, les Sri lankais ont pensé à tout, ils ont fait une reproduction de la dent, histoire de ne pas rester sur notre frustration et je dirai que l'objet est...... surprenant !!!
Elle est très grande (environ 3 cm), courbe et pointu un peu comme une dent de tigre ou une mini défense d'éléphant ou encore comme une dent de vampire selon Arthur.
Du coup, Tom est perplexe et nous pose 10 000 questions à la seconde du genre :
Sont-ils sûre que cette dent est bien celle de Bouddha ?
Et pourquoi ?
Était-il humain et quelle taille faisait-il?
Qui l'a découvert ?
Etc....
Donc au programme, rechercher plus d'infos sur cette dent de Bouddha..... à suivre !!!